« Voyage de l’esprit », exposition d’Amina Hammadi
Cantine de Ménilmontant
jeudi 23 novembre 2023
Amina Hammadi artiste peintre.
j’ai fait mes études à l’école des beaux-arts de ma ville, Mostaganem, en Algérie. Artiste d’atelier, mon dialogue se passe généralement entre moi et ma toile. Mon thème actuel « voyage de l’esprit », est un message à travers les couleurs, la texture, la composition et les formes.
Chaque peinture raconte une histoire, un moment, un lieu, qui a fait jaillir une émotion, des fois par des silhouettes, des présences invisibles, d’autres fois par la couleur et la texture qui expriment ce besoin de quelque chose, de rêve, de doute, de colère des fois, un mélange affectif simple, humain, de paix, de partage, de droit, d’égalité et fraternité dans ce monde impitoyable.
Toutes mes émotions, ma tendresse, ma colère s’expriment et se reflètent sur mon sujet à travers cette espace que m’offre ma toile.
Pour moi une œuvre s’exprime par ce qu’elle peut dégager d’émotion en instaurant un dialogue intérieur avec le public, car il y a des mots que ne se trouvent pas dans les dictionnaires.
Novembre 2023
Du 26 novembre au 14 janvier
Vernissage vendredi 1er décembre (19h)
Et concert de Yahia Bouchala !
Le chaâbi (terme signifiant populaire), chanson issue de la casbah d’Alger, s’est fait connaitre auprès du grand public français à travers la reprise de Ya Rayah, de Dahmane El Harrachi, par Rachid Taha, et le film-documentaire El Gusto. C’est un des styles de musique les plus appréciés par les Algériens. Yahia Bouchala, qui maîtrise également l’art andalou, en représente la quintessence.
[Yahia Bouchala] nous proposera les plus belles chansons puisées dans le répertoire chaâbi, qui, souvent, exaltent les plus belles rencontres amoureuses, avec, en toile de fond, la nature et son habit de verdure incarné par les jardins et les vergers. A l’image de ce texte :
« Un soir couleur d’or éclatant
De l’or parsemant les magnifiques arbres du jardin
Puis surgit une gazelle à la beauté troublante
Dont la démarche et la souplesse rendent l’arbuste jaloux ».
Le chaâbi n’en oublie pas moins les problèmes de société et la détresse du « petit » peuple, à travers des strophes d’un réalisme parfois cru. (Source)